J’y ai gouté pour la premiére fois lors de ma formation de guide de pêche en Bretagne. Les locaux de l’étape m’ont permis d’attraper mon premier bar, en surface qui plus est, un souvenir ancré et encore intact aujourd’hui…
J’étais en seulement une sortie, totalement fasciné par cette pêche bien différente de l’eau douce. Ses grands espaces, son côté dynamique et toujours vivant, sa diversité sans oublier la puissance des éléments comme de ses poissons, la rende si singulière, si intense, si prenante.
C’était la découverte, toujours exaltante, entre les sorties du bord à crapahuter les cailloux, pour finir à la fin de cette formation, par une sortie bateau inoubliable sur l’ile d’Oléron avec ces mêmes compères!
En pleine découverte avec beaucoup de poisson à la clef. C’était ÉNORME!!!
Les embruns me collerait définitivement à la peau.
J’ai pu y revenir au début, sur les parcs à huitres avec ma petite annexe et son moteur de tondeuse, quelques stickbaits et des montages texan mais cela n’a que trop peu duré.
Pêche sur les parcs en petit marin d’eau douce
Par la suite, l’éloignement physique ne m’a pas permis de la pratiquer raisonnablement. Je consacrais donc tout mon temps à l’eau douce pour la truite et le carnassiers. Sur des sites privilégiés, en guidages, en virées pêche, ou encore en compétition, j’en ai bien profité et en profite encore mais l’idée de revenir à l’eau salée restait présente et récurrente. Les souvenirs remontaient, je restais rêveur.
Suite à différents changements, j’ai pu m’y remettre et concrétiser ces envies d’eau salée avec quelques virées spécifiques!!!
Un bateau bien adapté aux « petites mer » de l’Ouest me laissent des créneaux météo convenables.
Les créneaux sont courts mais on tente d’en profiter, merci Windguru
J’en suis toujours accro. C’est rarement simple car on n’y ait pas souvent et comme de partout les pêches se compliquent. Il vaut mieux connaître, être initié. Mais ce sont les pêches que je pratique le moins qui laisse la part la plus importante à l’envie. Alors on s’y risque de temps en temps, en y rêvant souvent.
Depuis le temps qu’on attendait…
On a du s’adapter tant sur le plan du matériel que de l’approche.
Adaptation du matériel, ne pas oublier les affaires étanches!
Chercher, essayer, chercher encore, pour ne rien trouver parfois mais lors des rencontres c’était unique nous n’étions que plus heureux.
Le GPS, un outil plus qu’utile sur le grand bleu
Sans parler des rencontres « annexes » comme les dauphins, les maquereaux, les poissons lunes ou encore tous les poissons que l’on a du apprendre à connaître et reconnaître…
La reine de l’embrouille, l’orphie
Premier maigre et grande satisfaction
On a découvert la pêche en traction, les cartes marines, la pêche à la volée, les marées, le jigging, les affaires maritimes, le sel et ses hauts pouvoirs corrosifs, sans oublier évidemment les mals de mer tenaces et la sacro-sainte coculine.
La pêche à la volée a trouvé preneur
Et un jour on est tombé sur les pélagiques et leurs chasses gargantuesques.
C’est comme la cerise sur le gâteau. Nous avons été tout simplement scotché en arrivant à penser que c’était les plus belles sorties de pêche que l’on ait pu vivre.
Sous les chasses de maquereau, une belle bonite
Une journée de folie, la seule et l’unique, pour des milliers de listao
On s’est vu y retourner et prendre de magistrales capots, à scruter l’horizon sans fin et ne lançant notre leurre que 2 fois sur 6 heures de pêche!!! Sans parler des casses retentissantes et des bourses de leurres hors de prix à peine déballées et déjà vides!!!
Mais que c’était bon, surprenant, juste inoubliable… On y reviendra c’est sur…
La pêche en eau douce, j’y suis + qu’accro mais l’eau salée peut rendre dingue, alors attention!!!
Je vous souhaite en tout cas, d’en rêver, pour un jour peut-être réussir votre évasion…
Vidéo à venir dans le prochain post, pour illustrer en mouvement cet article…
C’est tellement bien résumé ! Bravo 😉
Tu peux me le monter en porte clef le petit thon
Bizzz