Après avoir attendu avec impatience le début Juillet pour s’attaquer sérieusement au bass en France, autant dire que ça été dur au départ. Mais depuis un peu plus d’un mois et quelques grosses chaleurs, ils sont sortis ici et là.
Impossible d’avoir une météo stable plusieurs jours d’affiliés depuis début Juillet (les touristes devaient être ravis) et je n’ai pas pu profiter des quelques journées chaudes sur le bon créneau (matin jusqu’à 15h). Mais un petit coup du matin m’a livré un premier lunker en texan plombé, une de mes techniques de prédilection
Lunker
Un coup du soir a fait le reste en étant assez généreux en poissons de bonne taille avec comme technique du drop light sur 20 centièmes pour des poissons plein de jus, c’était très bon
Derrière ce black on aperçoit le nouveau support de canne Outcast qui est très pratique et libère cette place qui nous manque toujours
Série de black corrects, ça fait plaisir
Deuxième série de T° élevées, je me dis que ça devrait le faire et j’ai enfin une journée complète à consacrer à mister Black-Bass avec une météo favorable après plusieurs jours de très chauds.
Je mets donc aux aurores mon Fishcat à l’eau et attaque aux leurres durs en pêchant vite. Les blancs sont actifs et plutôt plein eau. Mais en vain et après une petite heure à alterner les types de leurres (stick, jerk et cranck), je passe en texan plombé, en me disant que les leurres durs ce sera pas encore pour aujourd’hui. Pourtant des souvenirs récents d’Espagne me reviennent avec satisfaction (je reviendrai sur cette virée dans un futur post).
En tapant le bois sur un lancer un peu trop appuyé, je prends un premier bass correct.
« Mauvais lancer » mais premier black
Tiens si ça voulait commencer. Je m’applique donc et pitch tranquillement mais pas de nouvelles touches. Et de nouveau sur un lancer un peu trop long, je tape une nouvelles fois un gros bois et touche rapide qui se solde par un décroché. Tiens, tiens, je garde en mémoire que les deux fois, les bois étaient de sections beaucoup plus importantes et que mon montage a nettement heurté l’obstacle, ce qui en règle général, j’essaye d’éviter.
Le type de bois qu’il fallait trouver et toucher
Je continue mon parcours et recherche donc ces bois de diamètre plus important, mais de nouveau, touche rapide et ferrage dans le vide. Je décide alors de changer de profil et de tenter un pet de leurre dur en repassant par la bordure que je viens de pêcher. Et là en quelques lancers au chatter, je touche un poisson également correct sur le même type de poste en ayant nettement tapé l’obstacle (ce qui d’ailleurs fait nettement remonter le leurre).
Début de pattern qui se dessine
Il n’en a pas fallut plus pour que ce dessine le pattern de la matinée. Je me suis donc appliqué à trouver le type de poste correspondant, me positionner très prés de la berge pour pêcher plus en parallèle que perpendiculaire à la berge, en me permettant de croiser ces grosses branches ou souches et de venir y faire taper le leurre une fois dessus.
Chatter time…
L’enchainement des prises confirma ceci très rapidement et j’ai eu le plaisir de faire une bonne dizaine de poissons de la sorte compris entre 30 et 40. C’était ma première « grosse » pêche de black au leurre réaction à taper les bois. Malgré mes essais à skipper ou pitcher rien d’autre ne semblait les décider. Ceci j’en m’en souviendrai.
une bonne dizaine de poissons pour cette matinée
Vers 12h00, ce pattern ne donna plus rien et le texan me rapporta 2 poissons de plus avant de devoir plier pour rejoindre un collègue m’attendant sur son bateau sur un autre lac pour l’après-midi et son coup du soir.
La couleur de l’eau est devenu splendide ici avec des pousses d’herbiers marquées donc certaines variétés que je n’avais jamais vu auparavant. Malheureusement les bass se montrent introuvables et seulement deux petits poissons craqueront à la sortie de ces herbiers. Deux bonnes heures après avoir commencé, je décide de repasser au leurre réaction, et en une quinzaine de lancer et 300 m de berges j’enchainerai 4 touches.
Je mettrai au sec un poisson correct et casserai sur un lunker que je ne verrai que trop bien, après sa seconde attaque ponctuée d’un ferrage un peu costaud.
Je m’en veux encore ; je m’en veux…
Je n’ai pas changer mon fil depuis l’ouverture et la bobine de ma canne intermédiaire (monté en 30 centièmes) est maintenant totalement HS à force de lancer, perruquer, pitcher dans les bois ou encore persister à skipper en casting. Bien fait pour moi chaque année à cette période il était déjà changé.
une seule référence pour le fil que j’utilise : Parallelium
Puis la folie retomba, et ce ne fut qu’à l’approche du soleil déclinant que nous décrocherons mon collègue et moi deux bass de 40+ coup sur coup en pêchant plus classiquement. Décidément, pas de lunker pour aujourd’hui. Le coup du soir rapportera quand même une belle perche pour Thomas et un énorme refus à quelques mètres du bateau, le tout au stick donc plutôt sympa.
Stickbait time et ce jeune pêcheur manquera de peu son poissons en surface
Fin des 15 heures de pêche pour moi je suis vanné mais plutôt content de ma journée.
J’aurais l’occasion jusqu’à ces jours, de faire quelques virées rapides en float pour des retours sympas sur des spots que je n’avais jamais pêché et littéralement envahis d’herbiers.
pêche différente à trouver, kouffi d’herbiers
petite TP Owner en montage texan avec des shads, ça le fait bien, nouvelle technique dans mon carquois
Le drop et le chatterbait encore une fois seront ressortis du lot à ce moment là. Maintenant petite pause pour quelques vacances en famille même si une excursion pêche sera peut-être possible.
1 lunker de plus, saison bass été 2012 bien remplie
A tout bientôt sur le blog ou pourquoi pas au bord de l’eau
Jer